mercredi 6 décembre 2006

Les fauteurs de troubles à l’Est sont des ennemis du Peuple et du développement.

Dans son discours d’investiture, ce 6 décembre, le Président Joseph Kabila a réaffirmé une évidence, à savoir que, « les fauteurs de troubles, quels qu’ils soient, doivent être considérés à la fois, comme des ennemis du Peuple et du développement ».

En ce qui concerne la sécurité de l’Etat, il a ajouté qu’il souhaitait rassure les Congolaises et Congolais de sa ferme volonté d’éradiquer toute forme d’insécurité et de terrorisme et estimé, à cet égard, que ce qui se passe actuellement à l’Est du pays, avec les bandes armées qui n’ont pas encore compris que ce temps est révolu, serait sa préoccupation principale. Il a affirmé une autre évidence, celle du lien indissociable entre la sécurité et le développement, rappelant qu’ aucun développement n’était possible dans un contexte d’insécurité permanente. Nous souhaitons ajouter que non seulement l’insécurité empêche le développement, mais pire elle engendre le sous-développement.

Le premier ministre du Rwanda, qui était présent à votre investiture, et a donc suivi votre discours, a certainement noté votre promesse de doter l’armée de tous les moyens nécessaires pour lui permettre de sécuriser la population. Tout comme il aura noté que, en matière diplomatique, le Congo allait privilégier les relations de bon voisinage et de cohabitation pacifique entre notre pays et les Etats qui l’entourent.

La sécurisation de l’Est du pays et les relations de bon voisinage ne seront jamais possibles si le Rwanda ne s’engage pas à ne plus soutenir les congolais tutsis qui choisissent la déstabilisation du pays en lieu et place de négociations internes. Elles ne seront pas possibles non plus si le même Rwanda ne crée pas les conditions permettant à ses ressortissants de retourner chez eux.

Si vous ne commencez pas votre mandat par la résolution de cet épineux problème, le peuple du Nord-Kivu cessera de croire en vous.
Agissez donc Monsieur le président, vous en avez la légitimité maintenant.

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